GenX
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Novembre 2024
LunMarMerJeuVenSamDim
    123
45678910
11121314151617
18192021222324
252627282930 
CalendrierCalendrier
Qui est en ligne ?
Il y a en tout 1 utilisateur en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible et 1 Invité

Aucun

Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 108 le Ven 11 Oct 2024, 08:17
Le Deal du moment : -43%
-100€ Pack rééquipement Philips Hue ...
Voir le deal
129.99 €

 

 Le Capitaine Flam

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Gustaffson

Gustaffson



flam - Le Capitaine Flam Empty
MessageSujet: Le Capitaine Flam   flam - Le Capitaine Flam Icon_minitimeJeu 14 Jan 2010, 10:20

Je continue mon voyage au pays du souvenir. Après Transformers, voici l’un des dessins animés emblématiques du début des années 80, à peine détrôné dans nos cœurs par Albator et Goldorak : le Capitaine Flam, donc.
J’ai été tout à fait choqué de redécouvrir cette série. Pas que j’aie été déçu, mais au contraire que j’ai été ravi ! Curieusement, il y a quelques années de cela (huit ou neuf ans je crois) j’avais revu des épisodes (avec Kaya il me semble). A l’époque j’avais trouvé la série surannée, peu intéressante et pour tout dire grotesque. Est-ce le poids d’une décennie supplémentaire qui m’a rendu d’une telle nostalgie qu’elle me pousse à l’indulgence ? Toujours est-il que ma plus récente vision de Capitaine Flam il y a quelques semaines, totalement par hasard, ne m’a pas du tout fait la même impression. En un mot j’ai trouvé çà très bon.
Bien évidemment la série souffre quand même de son âge. Les héros sont très très gentils, invincibles et sans travers (le Capitaine fait parfois preuve d’un peu de suffisance lorsqu’il surclasse un ennemi de son intellect mais c’est clairement involontaire de la part des auteurs. Les deux robots Mala et Grag ont un caractère de cochon mais c’est l’indispensable « élément comique »), les méchants très très méchants (mais pourvus de motivations parfois complexes et aux personnalités pas dénuées d’intérêt) et globalement tout le monde est admiratif devant l’ingéniosité du Capitaine qui fait tout le boulot. Les traits d’humour sont pas frais c’est le moins que l’on puisse dire et de nombreux passages nous rappellent le public visé (les enfants). Quand à l’animation, à part quelques plans dans l’espace assez réussi, elle est complètement dépassée. On pourrait dire miséricordieusement qu’après tout elle a trente ans, mais franchement quand on voit certaines choses qui ont été faites par des studios japonais deux ou trois ans avant Captain Future, on se rend compte que ce n’était déjà pas terrible pour l’époque (sauf qu’en 1983 on n’avait en France pas grand-chose pour comparer. Et puis on avait quatre ans). Les character designs quand à eux ne sont pas mauvais, mais là aussi l’influence seventies est très forte (ah, les favoris roux du Capitaine…).

Trois choses pourtant sauvent la série, même aujourd’hui en 2010. D’abord et avant tout, la qualité des scénarios. Bon bien sûr Capitaine Flam vous connaissez, je ne vais pas vous raconter. Mais vous ne vous rappelez peut-être pas que la série était découpée en 13 arc stories indépendantes de quatre épisodes chacune. Chaque arc story, une histoire à part entière, narrait les aventures du Capitaine face à un nouvel ennemi (toujours différent, à part le terrible Kalhone, double maléfique du Capitaine et fils de l’assassin de ses parents, qui revient à quatre reprises pour se prendre une rouste). Ces histoires, pour la plupart, étaient bien écrites, riches en rebondissements et intelligentes, ponctuées d’explications pseudo-scientifiques typiques du genre space opera, qui devaient sans doute nous paraitre bien compliquées quand nous avons vu cette série pour la première fois… C’est d’ailleurs sans surprise que l’on trouve au générique le nom d’Edmond Hamilton, célèbre auteur de science-fiction américain. Et oui, vous ne le saviez peut-être pas, mais nos amis japonais, ces grands fossoyeurs de la culture planétaire (et après on se moque des amerloques avec Blanche-Neige, je vous jure… parti pris, parti pris que tout cela !), sont allés déterrer un pulp des années 40, Captain Future and the futuremen, pour faire leur manga. C’est d’ailleurs totalement assumé dans le générique, il faut rendre cette justice à nos amis les ninjas bouffeurs de riz. En un mot, les scénarios, très fidèles parait-il à l’œuvre de Hamilton, étaient très bons, bien meilleurs en tout cas que celui d’un certain film de Cameron que j’ai pu voir récemment, même s’il parait que je suis le seul à y être allé pour le scénario parce que je ne m’étais pas assez renseigné sur le film avant, c’est vrai que de nos jours les scénarios çà n’intéresse personne ma pauv’ dame, et ya plus de saisons, c’est la faute à tous ces satellites qu’y z’envoient en l’air. Pour l’anecdote, les fameux « gens de Megara » du générique seront sauvés par le Capitaine au cours du premier arc story « L’Empereur de l’Univers ».
Autre point fort : les doublages. Que des pros ! Notamment Philippe Ogouz, la voix officielle de Patrick Duffy, bien avant qu’il ne se décrédibilise avec son travail sur Ken le Survivant (moi j’aime assez ce dernier, mais force est de constater qu’après cela on ne l’a plus guère entendu doubler un dessin animé), qui interprète le Capitaine. Et chapeau bas ! Les acteurs évitent soigneusement l’écueil de la « voix à la con » et du second degré si courants dans les dessins animés pour proposer des interprétations solides et crédibles de leurs personnages. On regrettera juste quelques répliques un peu niaises qui ne sont à mon sens pas à imputer à l’équipe française mais simplement à un script original un peu faible (ma foi çà vaudrait le coup de vérifier un de ces jours tiens… mais je ne sais pas si çà peut se trouver en japonais sous-titré ce truc). Pour information je n’ai pas non plus eu l’impression qu’il y ait beaucoup de coupes ou censures, rien de très choquant en tout cas.
Dernier point d’intérêt : la musique. Une ambiance jazzy qui donne un ton à la fois original et rétro à la série qui lui va encore mieux trente ans après. Je n’ai jamais entendu le générique japonais, mais la version française, une œuvre originale écrite par Jean-Jacques Debout et avec son texte d’introduction lu par Dominique Paturel, est tout simplement géniale et a sans l’ombre d’un doute énormément contribué au fait ce que l’on se rappellera du Capitaine Flam pour toujours. Une critique tout de même à l’égard de la version française : ce générique est surexploité dans la série, parfois de façon assez inappropriée (« Ok Capitaine, je sais que « vous n’êtes pas de notre galaxie »… Mais vous êtes obligé de le chanter quand vous vous faites un café ?! ») voire un peu gonflante.

Pour finir, je n’ai donc pas vu la version japonaise originale (parions qu’elle n’est nippone ni mauvaise) mais j’aurais du mal à renoncer à la VF malgré ses défauts stylistiques. Je m’achèterai sans doute le coffret DVD un de ces jours (mes VHS ne tiendront plus très longtemps) qui doit bien exister en version intégrale quelque part. Au risque de passer pour un vieux con, Capitaine Flam dans sa narration me semble bien plus intéressant que les interminables Narruto et autres d’aujourd’hui. Capitaine Flam est un héros ingénieux qui gagne en réfléchissant, mais qui malgré sa supériorité écrasante ne se fait pas juge et bourreau (on pourra comparer son attitude à la violence d’un Ken ou même à la justice… parfois expéditive d’un Albator pourtant contemporain du Capitaine). Difficile de ne pas s’attacher à lui malgré son côté « ultrabright j’ai toujours raison » et surtout ses impressionnants favoris roux totalement grotesques (à moins que justement elles ne participent de son charme ???). Si vous êtes capables de remettre les choses dans leur contexte, de passer les détails cul-cul sans vous prendre un fou rire et si vous n’êtes pas regardant sur l’animation, faites comme moi et replongez-vous dans les aventures du Capitaine Flam, l’un des plus grands héros de l’histoire de l’animation, et sans doute même de l’univers.

PS : à voir au premier degré, absolument !
PPS : non, je ne vais PAS vous proposer une campagne de jdr Capitaine Flam
Revenir en haut Aller en bas
https://genx.forumactif.com/
RYUKEN

RYUKEN



flam - Le Capitaine Flam Empty
MessageSujet: Re: Le Capitaine Flam   flam - Le Capitaine Flam Icon_minitimeJeu 14 Jan 2010, 16:28

AMEN!
Capitaine Flam, en VF, je trouve ça toujours aussi bon!
Et je ne me lasse pas de les revoir à nouveau quand ils repassent à la TV. Idem pour Albator et Cobra.
Ken par contre, j'ai trop de mal depuis que j'ai pu voir la version japonaise non censuré qui a bien plus de gueule... (idem pour City Hunter mais je me disperse).
Et pour le générique de Flam, la version originale de l'époque reste un modèle du genre : à cette période on savait faire des génériques en français qui était class. Pas comme toutes ces merdes pondues pendant la période AB / Club Do'...
Merci Guss pour ce petit exposé fort vivifiant auquel j'adhère à 2000%...
Revenir en haut Aller en bas
 
Le Capitaine Flam
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
GenX :: QG :: COMPTOIR-
Sauter vers: