Dès le début de la Reconquista, les chrétiens ont été confrontés au soutien magique dont bénéficiaient les maures. Leur progression en était ralentie. C'est la raison pour laquelle, certains seigneurs ont décidé de faire abstraction de leurs a priori en s'assurant le soutien de magi de l'Ordre d'Hermès. Plusieurs dirigeants religieux, moins obtus, plus pragmatiques ou tout simplement plus opportunistes, ne se privèrent pas de fermer les yeux sur ces alliances "contre-natures"; certains les soutenant même. Grâce à de forts soutiens politiques, les instances dirigeantes de l'Ordre d'hermès ont jeté un voile pudique sur ces ententes, qui parfois rentraient en totale contradiction avec les Règles.
Le temps passant, ces rapports inhabituels entre vulgaires et mages se sont distendus et les vieilles habitudes ont repris le dessus. Néanmoins, suite aux désastres militaires des dernières décennies, des alliances se reforment. Mais Rome et l'Ordre sont déjà plus réticents et vigilants. Le pouvoir temporel l'est beaucoup moins...
L'Ibérie est donc le Tribunal où les liens entre magi et vulgaires sont les plus étroits (même si les problèmes relationnels demeurent -presque- entiers avec les gens du commun). Avec l'Eglise, des alliances sont possibles avec certains prélats. Ceci est néanmoins plus rares et surtout placé sous le sceau du secret.